Une approche
de la guerre, comme « disposition avérée » au
combat
Deuxième
partie
d) La problématique de la
guerre juste ou l'art d'affronter des paradoxes
Relisons la fin de
l'article « Guerre » d'André Comte-Sponville :
On
remarquera que le but d'une guerre est ordinairement la victoire, qui
est une paix avantageuse. Que le droit y trouve aussi son compte
n'est jamais garanti, mais peut seul la justifier. Une guerre juste ?
Elle peut l'être par ses buts, jamais totalement par ses moyens. Le
mieux, presque toujours, est de l'éviter : le rapport violent
des forces (la guerre) n'est légitime que lorsque leur rapport non
violent (la politique) serait suicidaire ou indigne. »
La grande prudence du
début contraste avec les affirmations audacieuses de la fin de ce
texte. C'est bien de prudence qu'il s'agit lorsque la victoire, si
belle aux yeux des vainqueurs, est réduite à une simple « paix
avantageuse ». Signature d'un traité accordant certains
privilèges, permettant le désarmement du vaincu, comportant des
réparations de guerre... la victoire est toute relative pour les
vainqueurs si l'on met de côté le prestige ou même la joie immense
d'en finir avec le temps de la guerre, des tueries et des
destructions.
Ce soupçon porté à
l'idée de victoire rejaillit sur l'idée de « guerre
juste ». A posteriori, une guerre est toujours dite
« juste » par le vainqueur qui ne permet pas au vaincu de
répliquer, même verbalement. Vae
victis : malheur aux vaincus ! On se doute bien
que la raison n'accorde pas si seulement l'absolution au vainqueur
pour tout ce qu'il a fait durant la guerre et a finalement imposé au
vaincu ! Et a priori, qu'en est-il de la soi-disant
guerre juste ? La méfiance à l'égard de toutes les
justifications tendancieuses de la guerre proposées par le parti de
la guerre est de mise. Considérons la guerre indépendamment des
circonstances particulière de l'histoire. A quelle condition une
guerre serait-elle juste ?
Elle peut ne pas l'être,
ne l'être même jamais. La guerre juste est peut-être un mirage,
puisqu'il demeure très audacieux d'affirmer et peut-être
inconséquent de penser qu'une entreprise humaine puisse être juste
par ses seuls buts quand sa mise en œuvre, par ses moyens, elle
frappe des innocents. Il n'est pas juste de combattre l'ennemi si
l'action de guerre frappe indistinctement militaires et civils. La
rhétorique des « dommages collatéraux » infligés à la
population porte son poids d'infamie. Un bombardement stratégique
répand aveuglément la mort. Un blocus, sorte de siège moderne mis
en œuvre pour asphyxier l'économie d'une nation et faire plier ses
dirigeants, crée une grave pénurie en matières premières ou en
médicaments et fait périr des enfants ou des malades qui ne sont
pour rien dans les affaires politiques ayant conduit à la situation
de guerre. La guerre telle qu'elle se fait est « sale ».
La réflexion peut
néanmoins se poursuivre au-delà de ce constat. Pour cela il
convient de passer des faits au droit. Il existe un droit de la
guerre et un droit dans la guerre. Parce qu'il est permis de se
demander si en droit toute action militaire est légitime, quels que
soient les avantages qu'elle peut effectivement apporter au vaincu.
La guerre n'est pas un désastre naturel, ni une sorte de tempête,
ni un déluge, ni une éruption de violence. Il n'y a pas de « fait
des choses »à alléguer en disant « on n'y peut rien »
ou « c'était fatal ! ».
Devant un ennemi deux
attitudes sont toujours possibles : céder ou ne pas céder ;
céder en cherchant à établir un compromis – que beaucoup
considéreront comme une compromission abjecte – ou ne pas céder
quitte à devoir bientôt mobiliser voire déclarer la guerre, se
lancer dans l'aventure d'une campagne militaire.
La recherche du compromis
est une attitude courageuse qui semble presque toujours préférable
à l'entêtement pouvant conduire au déclenchement d'hostilité.
C'est vrai dans la cours de récréation comme sur la scène
internationale, à l'intérieur des Etats comme dans la conduite de
leur politique internationale, ainsi que le souligne le philosophe
Avishai Margalit, La Société décente (Climats, 1999).
Une analyse à penser par
soi-même :
« Quand
un individu dit qu’on lui a « manqué de respect », le
critère qui permet de trancher entre humiliation subjective et
objective est celui du droit :
a-t-on dénié à cet individu un droit fondamental de la personne
humaine ? Si oui, alors l’humiliation est objective. Si non,
le sentiment d’humiliation est, très probablement, le masque
intériorisé d’un ressentiment non su.
Se pose ensuite la
question de savoir ce que
sont ces droits humains « à
respecter en toute circonstance». Margalit propose
d’articuler leur définition autour de leur justification.
Trois types de
justification sont envisageables.
Une première
justification est purement négative.
Elle résulte du choc éprouvé par le simple bon sens. Animal
symbolique, l'homme doit être épargné de l'humiliation tant
physique que psychologique : « Le
besoin d’éradiquer toute cruauté, y compris l’humiliation,
n’exige pas à son tour de justification morale, puisque l’exemple
paradigmatique du comportement moral est un comportement qui empêche
la cruauté. C’est là où la justification arrive à son terme. »
Plus élaborée, la
justification positive cherche
un critère universalisable. Le concept de dignité y est lié à
celui de liberté. Celle-ci confère à tout homme une capacité au
repentir. Cette introspection peut ensuite influencer une praxis
devenue morale. Le droit toujours respectable, dans cette
optique, est le droit de respecter le droit d’autrui.
L’humiliation inacceptable est celle qui rend logique un irrespect
en retour.
Mais c'est la
justification dite sceptique que
Margalit adopte. Elle peut être vue comme la synthèse disjonctive
des deux précédentes. Le respect y est pensé comme le point
de départ de l’humain. Il ne s’agit pas respecter les hommes
parce qu’ils sont humains, mais de les rendre humains (sur le plan
symbolique) parce qu’ils sont respectés. Le droit humain toujours
respectable, dans cette perspective, est le droit dont
l’irrespect vaut remise en cause de l’humanité. »
L'ensemble de l'article
est à lire à l'adresse suivante, sur Scriptoblog :
On peut préférer la
note de lecture d'Olivier Abel (2003) disponible sur Persée :
Nous reviendrons sur les
idées de la fin de l'article « Guerre ». Une guerre
est-elle juste ou pleinement justifiée dès lors et dès lors
seulement que son refus signifie suicide collectif ou indignité
politique ? Les réflexions d'un autre philosophe, ami de
Margalit, Michael Walser seront alors précieuses.
B. Avec l'étendard
d'Ur, les leçons de l'histoire : comprendre les détails et les
symboles d'un document parlant de la guerre
De quoi s'agit-il ?
D'un
témoignage historique de la royauté Sumérienne, même s'il s'agit
d'une œuvre d'art pas d'un texte. A quand remonte-t-il ?
2600-2500 ans av. J.C. C'est donc un des premiers témoignages
volontaires de la guerre, ainsi affirmée comme pouvant être
glorieuse ou porteuse d'une sorte de mission civilisatrice. Cette
guerre, en quelque sorte, est la « première guerre ».
D'où
provient-il ? De Sumer, sous le règne de la troisième
dynastie, qui est alors la première puissance politique, érigée à
partir de la révolution néolithique sur un réseau de villes
elles-mêmes centres de productions agricoles et artisanales.
La royauté
sumérienne, une puissance qui pense à immortaliser ses victoires, à
transmettre la mémoire de ses conquêtes périphériques, de la
constitution de son empire. L'histoire ancienne, légendaire, est
« traduite » dans une fresque mythologique, en
particulier l'épopée de Gilgamesh. Donnons en exemple le duel de
Gilgalmesh et du démon Umbaba de la montagne des cèdres. Le pouvoir
inscrit sa force actuelle dans la pierre ou représente ses propres
guerres par l'intermédiaire de formes artistiques, symboliquement.
Une lecture
de l'épisode de la montagne des cèdres, hélas sur un site encombré
de publicités :
Pour les
plus curieux, il faut consulter le livre de Jean Bottéro,
spécialiste de Sumer, Le grand homme qui ne voulait pas mourir
(traduit de l’akkadien et présenté par Jean Bottéro, coll.
« L’Aube des peuples », Gallimard, 1994). A défaut
visiter le site du Mini-Louvre :
Quittons la
mythologie pour retrouver l'histoire. Retrouvé dans une tombe
royale, l'étendard d'Ur qui n'a d'étendard que le nom est un coffre
creux orné de scènes formant système. Quatre faces, deux grandes
faces rectangulaires, la guerre et la paix... la guerre puis la
paix !
La fonction
de l'objet reste sujette à discussion. Mais sa signification est
relativement claire.
Une présentation à
consulter :
Sa conclusion
L'étendard
d'Ur est généralement considéré comme commémorant un événement
ayant eu lieu. La face de la Guerre représenterait une bataille
dont l'armée d'Ur est sortie victorieuse, tandis que la face de la
Paix représenterait la célébration de cette victoire au
cours d'un banquet, et/ou des sacrifices effectués en l'honneur des
dieux pour les remercier pour ce triomphe. Mais il n'est pas
forcément nécessaire de rechercher un contexte historique précis
pour cette œuvre. Elle peut être expliquée suivant l'idéologie
royale de la basse Mésopotamie antique : le roi y a en effet
une double fonction, celle de guerrier, chef de l'armée, et
celle d'intermédiaire entre les dieux et les hommes, et donc de
principal pourvoyeur d'offrandes aux dieux. L'étendard d'Ur pourrait
donc représenter ces deux facettes de la figure royale. Notons que
les deux interprétations ne s'excluent pas forcément.
Au-delà
de sa signification, l'étendard d'Ur est une œuvre qui fournit des
informations importantes sur la société mésopotamienne de son
époque. Par la qualité de son exécution, elle montre la grande
maîtrise des artisans d'Ur et du pays de Sumer de cette
période. Les scènes et personnages représentés nous fournissent
des informations sur l'équipement militaire de cette période, et
notamment le rôle de l'infanterie lourdement équipée et des
chars, ainsi que sur les vêtements courants, ou les pratiques de
convivialité.
Une étude des détails
des scènes de l'étendard
A summary
of the new interpretation of the Standard of Ur, war side:
The man standing in front of the Sumerian king is the captured enemy king, since he is the first prisoner displayed and therefore the most important. His attire matches that of the enemy soldiers. Like the Sumerian king, he also wears a robe.
The next
prisoner shown is probably a general, since the prisoners are
displayed in the order of their rank and importance. All of the
captives displayed in the upper register are important high ranking
noblemen. It's probable that they will later be executed.
The small
“man” walking in front of the king’s horses is actually a boy,
the royal prince, the son of the Sumerian king. He's "playing
soldier", imitating the men in front of him. He also
carries his father's royal scepter.
The men
standing behind the Sumerian king are his generals, since
the men standing closest to the king are the most
important. They may also be his sons.
The
infantrymen in the spotted cloaks are common soldiers. They are
not "marching" to the battle. They are already on the
attack, their spears leveled, in a phalanx formation.
The soldiers
with the armor draped across their shoulders are the high-ranking
officers (noblemen). Since they wear the same kind of armor, the
soldiers displaying the prisoners are not just "guards",
they are Sumerian noblemen. They are presenting to their king the
enemy noblemen that they have personally captured in
battle.
In the
battle, the infantry is used to rout the enemy, then chariots
are used to pursue the fleeing enemy soldiers.
The men in
the “angled-skirts” are not auxiliary troops escorting prisoners
from the battlefield. They are the enemy, running away from the
victorious Sumerians.
The men in
the angled skirts are also shown in the religious procession on the
“peace side” of the standard, which marks the victory of the
Sumerian king. They are not the “people from faraway places” who
are the friends and allies of the Sumerians, bearing gifts of
thanksgiving. They are the defeated enemy, bearing tribute to the
victorious Sumerian king.
The enemy in
the angled-skirt also shows up on one of the end panels of the
Standard of Ur, symbolically enacting the provocations that led to
the war.
The end
panels, like the front and back of the standard, also represent War
and Peace. They are not just "fanciful scenes".
The prisoner
taken by the Sumerian kin is actually the enemy king himself, who was
defeated in individual combat by the Sumerian king. The victorious
king has the skirt of the enemy king draped over one arm and he holds
the robe clutched in is hand. The enemy's fallen standard lies at his
feet.
The gesture
of holding one hand under the armpit, heretofore unexplained, is a
gesture of submission and obedience. It is also a gesture of
surrender, as performed by the captured enemy king. He thus formally
acknowledges his defeat.
The Sumerian
king carries a sickle sword, a symbol of royalty. None of the other
Sumerian soldiers carry a sword. Only one of the enemy soldiers has a
sword, suggesting that he is a high ranking offficer, probably a
general.
The driver
of the lefthand chariot in the attack scene is sitting down, which
makes him seem shorter and heavier than he really is. The "spear"
at the bottom of the weapons cluster is actually a mace.
The Standard
of Ur is the first realistic battle scene in all of history.
The peaked front panel on the lead chariot in the attack scene indicates it is the king's chariot.
The Sumerian king is not just the stiff, formal figurehead at the top of the panel. He is shown in the battle scenes, on foot and in a chariot, engaged in heroic combat against the enemy.
Quant à l'identification du roi victorieux, une seconde enquête par le même historien :
This
scene by itself doesn’t prove that Eannatum is the king on the
Standard of Ur. Perhaps other kings would impose the same kind of
peace on the Akkadians, but it seems most indicative of a king like
Eannatum. More than any previous Sumerian king, Eannatum (to judge by
the Vulture Stele and his many commemorative tablets) understood the
value of propaganda. By propaganda I do not mean deliberate lies or
half truths, but rather, “information put out by an organization or
government [or king] to promote a policy, cause, or idea ”.
As
an empire builder, he wanted to be portrayed as a king who is
ruthless in war and magnanimous in peace. The message of the standard
is clear: Resist the king and die in war, or join the king and live
in peace. I call it the Pax Eannatum.
The
defeated enemies bear tribute to the conquering king, but this is
only right and proper, since they're the ones who lost the war.
Otherwise they are treated quite leniently. In fact, this must be the
“kindest, gentlest” victory procession ever recorded. It speaks
volumes that ever since the standard was discovered (85 years ago)
these men were thought to be the allies of the Sumerians rather than
the defeated enemy. Ironically, this had been the purpose of the
scene all along, that the enemies now appear as allies. On the
Standard of Ur, the defeated enemies are now like the Sumerians, they
are the subjects of the great king, Eannatum, the King of Kish. It
demonstrates that the king provides a just peace for all of his
subjects.
http://sumerianshakespeare.com/98401/index.html
A Sumer s'opère un
basculement historique, celui des guerres tribales ou claniques,
opposant au mieux des groupes de guerriers réunis autour d'un chef,
dans le régime de la guerre moderne, mettant aux prises des armées,
troupes de soldats qui sont des professionnels de la guerre, menés
par des généraux, dirigés par des rois. Qu'est-ce que l'étendard
nous dit précisément de la guerre moderne ?
L'étendard est
clairement un instrument de propagande. Il s'agit pour le pouvoir de
gagner la guerre et encore de le faire savoir ! La guerre doit
être conservée dans la mémoire. Son souvenir atteste de la gloire
d'un roi qui mérite une renommée éternelle... Elle confirme son
autorité politique. Elle justifie une souveraineté. Que la bataille
soit une simple escarmouche ou bien une campagne ayant duré des mois
importe peu à cet égard. La guerre vaut comme péripétie dans le
grand récit de l'histoire nationale. Elle doit être célébrée.
Elle a ainsi eu des effets directs, sur l'ennemi, et peut maintenant
avoir des effets indirects, à long terme, sur le peuple des
vainqueurs rendu plus fier de lui, plus confiant en son avenir.
L'armée est clairement
identifiée comme source de la puissance. La représentation du
nombre des soldats, de l'uniformité de leur équipement, de la
discipline du rang, signale que la troupe est construite voire conçue
suite à un processus de normalisation et de rationalisation des
moyens au sein de la Cité. Les casques, les lances et les manteaux
cloutés sont uniformes. L'armée apparaît comme le résultat d'une
recherche du rendement par standardisation ou de la maximalisation
des effets par la mise en ordre des forces individuelles. Puisque
toute la société fait des efforts pour elle, la nourrit, l'habille,
l'entretient, l'armée incarne la force collective de cette société,
sa puissance unie dévastatrice face à l'ennemi.
On peut se demander s'il
n'y a pas là un cercle vicieux. D'une part, c'est la puissance
économique qui permet la constitution de l'armée, la création de
ce corps parasite. D'autre part les besoins de l'armée, tant en
ravitaillement ordinaire qu'en ravitaillement supplémentaire pour
poursuivre l'effort de guerre, tendent à produire un appétit de
conquête. L'expansionisme économique ou l'impérialisme politique
semblent liés depuis toujours à l'idée de la force militaire. La
guerre permet de s'allier des peuples voisins ou bien de les
conquérir et d'en assimiler les forces vives.
Des penseurs de la guerre
ont été très attentifs à partir du XIXe siècle à ce
cercle reliant les aspects économiques, techniques et politiques de
la guerre. Leur œuvre présente la guerre comme un phénomène qui
se perfectionne avec le temps, qui devient de plus en plus meurtrière
et qui stimule le progrès dans tous les domaines, y compris les plus
lointains comme celui des lettres, des arts et des sciences. Il
conviendra d'aller voir ce qu'ils disent de la guerre, qu'ils soient
comme Comte adeptes d'une pensée systématique ou comme Marx très
attentifs à l'idéologie, à ses causes profondes et ses effets à
long terme.
Le roi fait la guerre. Il
ne préside pas mais choisit d'être au cœur de la bataille... comme
encore, bien plus tard, un Pierre le Grand ou un Frédéric II de
Prusse. C'est donc sa guerre, la guerre faite en son nom, gagnée par
son bras et par celui de ses auxiliaires. La gloire lui revient !
Et son pouvoir politique trouve dans les affaires militaires sa
justification. Le roi représente la volonté forte, inflexible, sans
laquelle il ne peut y avoir de guerre. Or le roi est prince des
hommes, mais pas seulement. C'est également un berger. Le roi
antique est aussi le grand prêtre, puissance temporelle et puissance
spirituelle à la fois. Comme Pharaon. Sans aller trop loin dans
l'interprétation, il faut donc bien voir que la guerre remplit un
rôle qui n'est pas banalement politique. Ce n'est pas un moyen comme
un autre, car la légitimité du pouvoir politique s'y joue, les
détenteurs de l'autorité étant personnellement engagés dans
l'affaire. Il y a une dimension sacrée à la guerre. Une guerre
moderne est non pas un pari ou un duel entre particuliers mais une
sorte d'ordalie, de jugement de dieu. C'est donc toujours une cause
qui triomphe dans la victoire de l'armée, de ses généraux, de son
roi. Voire une Cause, celle de la civilisation...
Parfois les dieux se
battent par l'intermédiaire des hommes. Et ce sont les dieux les
plus fort ou, les plus généreux envers leur peuple qui triomphent !
Mais avec l'idée de « guerre sainte » on passe à une
autre réalité de la guerre moderne que celle de la guerre sacrée.
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