Il avait desserré ses
dents et il parlait à pleine bouche bien posément.
Et,
sais-tu ce qu'elle me fait dire, votre guerre ? Elle me fait dire :
"tant mieux !" Et pourtant, Dieu sait si on en a voulu des
petits, avec la Belline, si on a eu envie d'en avoir, jusqu'à
embrasser en cachette ceux des autres quand je passais dans les
villages.
Et maintenant, je dis
: "tant mieux !"
Jean Giono, Le Grand
Troupeau (Folio, p. 113)
Votre lecture des trois oeuvres au programme vous permet-elle de comprendre cette affirmation du personnage de Giono ? Dans quelle mesure pouvez-vous la justifier ?
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